Sujet 3 : Mise en place d’un Observatoire de la Route

Aucun modèle ne saurait être accepté comme représentatif de la réalité d’un phénomène sans avoir été confronté à cette réalité. L’une des exigences de base pour la construction de modèle est donc l’existence d’un ensemble aussi complet et représentatif que possible d’observations de la réalité qu’on cherche à modéliser. S’agissant de modéliser endommagements et dégradations de chaussée, il faut donc pouvoir les acquérir en site sous une forme en donnant une représentation fidèle.

Il existe aujourd’hui beaucoup d’appareils de mesure des différentes dégradations de chaussées, dont certains sont parvenus à un niveau de justesse élevé. Ils concernent la mesure des profils en long, des profils en travers, des textures, de l’adhérence. D’autres dégradations, notamment les fissurations, sont relevées visuellement. Elles peuvent être relativement fiables à la condition qu’elles soient relevées de façon très rigoureuse par des personnels spécialisés. Ces mesures et ces relevés pourront être exploités pour une confrontation avec les résultats de modélisation sur le RRV.

On devrait disposer avec l’ORO, d’un échantillon « moyen » se situant entre ce que l’on peut obtenir sur les sections du manège de fatigue (précises, mais trop rares pour en tirer des conclusions générales), et les données issues de l’IQRN qui ne sont pas toujours assez bien renseignées.

On se propose, dans cet objectif, de travailler selon deux axes complémentaires.

Ces Observatoires de Routes (ORO) seront aussi un support pour appliquer les méthodes et les systèmes développés dans le sujet 4.