Sujet 1.3 : Méthodologie pour l’évaluation de la durée de vie résiduelle des chaussées
A partir des modèles de calcul développés dans ce sujet, et des travaux sur l’auscultation des chaussées, et les outils de gestion, développées dans les autres volets de l’opération, on visera à proposer une méthodologie pour l’évaluation de la durée de vie résiduelle des chaussées anciennes. Cette méthodologie s’appuiera sur l’utilisation de plusieurs approches complémentaires :
un diagnostic de la structure, basé sur les relevés de dégradation, les carottages, les essais d’auscultation. En particulier, les travaux menés dans l’opération sur le découpage en zones homogènes, le développement d’un outil d’aide au diagnostic, les travaux sur le calcul inverse des mesures de déflexion seront utilisés
L’utilisation de modèles de calcul (modèle de dimensionnement, ou modèles de chaussées fissurées), développés dans ce sujet, afin de calculer l’endommagement et la durée de vie résiduelle de la chaussée, en fonction du trafic qu’elle a subi, et de son historique (entretiens et renforcements réalisés, apparition de dégradations). Les approches de calcul adoptées dépendront du type de chaussées (bitumineuses ou hydrauliques), dont les modes d’endommagement principaux sont différents.
L’utilisation de lois statistiques d’évolution des dégradations. En effet, des études déjà réalisées de calculs de durées de vie résiduelles montrent que dans un certain nombre de cas, lorsque les modes de dégradation observés ne correspondent pas aux critères pris en compte dans les méthodes de dimensionnement, les modélisations ne permettent pas d’obtenir des durées de vie réalistes. Les lois d’évolution statistique, qui fournissent des tendances « moyennes » de durée de vie, pour un réseau donné, et un type de structures donné, sont alors très utiles pour compléter l’analyse.